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La journée de solidarité a été instaurée en 2008. Son principe est simple, tous les salariés travaillent une journée complète de 7 heures sans être rémunérés (pour les salariés à temps partiel, la durée de cette journée est calculée proportionnellement à leur temps de travail habituel). Le gain produit est ensuite reversé à l’Urssaf et sert à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
A savoir : Ces 7 heures ne doivent pas obligatoirement être consécutives,
Oui, la journée de solidarité est bien obligatoire, un salarié ne peut pas refuser d’effectuer cette journée.
C’est la convention collective de votre entreprise qui fixe les modalités d’exécution de cette journée, de ce fait, il existe plusieurs moyens d’accomplir cette journée de solidarité :
Sachez toutefois que si l’un de vos salariés a déjà accompli cette journée de solidarité dans le cadre d’un contrat le liant à un autre employeur dans la même année, il est alors libre d’accepter ou de refuser d’effectuer cette journée à nouveau, s’il accepte de travailler il devra alors percevoir une rémunération supplémentaire qui s’imputent sur le contingent annuel d’heures supplémentaires (ou sur le nombre d’heures complémentaires prévues dans son contrat s’il s’agit d’un salarié à temps partiel)
Source : Gérant de SARL – Que devient la “Journée de solidarité” ? – Gérant de SARL (gerantdesarl.com)